“Istanbul, Constantinople mon cœur y fut pris par les sortilèges de l’Asie“ chantait Dario Moreno en son temps. Nul doute qu’à l’instar du chanteur aujourd’hui oublié vous tomberez sous le charme du Bosphore et de cette ville à cheval entre deux continents. Vous aurez aussi le coup de foudre pour la Cappadoce, la Riviera turque et Bodrum, n’en doutons pas.
Le voyage en Turquie est facile, le pays est habitué au tourisme qui est un poids lourd du PIB. Il suffit de quelques conseils pour en profiter pleinement. La Turquie est un pays moderne, fortement tourné vers le futur et le progrès. Bien que gouvernée par un parti islamisant le poids de la religion n’est pas vraiment sensible en particulier dans les grandes villes. Par exemple le Ramadan ne change pas grand-chose aux habitudes. Les restaurants sont ouverts pour le déjeuner. Une idée en cette période : aller sur la place de l’hippodrome à Sultanhamet pour la rupture du jeûne. Ambiance famille, marché, spectacles le tout gratuit. Vous aurez néanmoins besoin d’argent pendant votre voyage.
On trouve des livres turques partout, les distributeurs sont présents jusqu’au plus petit village de Cappadoce. On paye facilement par carte bancaire. Avant de payer, négociez. Au moins pour les achats “touristiques“. Une baisse de 50% est une bonne base. Pour autant, certains commerces du Grand Bazar ou du Bazar égyptien, souvent les plus luxueux, ont des prix fixes. Côté pourboires, on est en Orient, c’est une pratique courante. Bien que payés par nous les guides locaux s’attendent à une gratification. Comptez 30€ par semaine et par personne (ou 5€ par jour). Le chauffeur aura le droit à la moitié. Au restaurant on laisse entre 5 et 10% de la note. Pour le bagagiste de l’hôtel prévoir l’équivalent d’un euro.
Rien de bien différent de chez nous. Vous pourrez aussi “tiper“ les chauffeurs de taxis, aimables et virtuoses, trop contents que vous êtes d’être sorti indemne d’une course qui mérite son nom.
La gastronomie turque est… libanaise. Et vice versa.Des siècles de vie commune ont laissé leurs traces. Elle est donc délicieuse. On évitera, pourtant les premiers jours, les melons d’eau, les salades, les tomates et les crudités. Se laver les mains (penser au flacon de gel antibactérien) est incontournable avant de manger. Une bonne chose serait de mettre de l’Imodium dans sa poche, sait-on jamais ? En pleine forme, nanti de livres turques il ne vous reste qu’à explorer l’artisanat prolifique du pays. C’est en Cappadoce qu’il est à son apogée. Tapis à double nœuds, poteries, objets en onyx, textiles, cuir, cuivre, rien de ce qui se travaille, se transforme n’est étranger aux Turcs qui ont des mains d’or. Les bazars d’Istanbul et d’Izmir recèlent les plus belles pièces.
Acheter un tapis n’est pas difficile. Il suffit de donner un acompte. Vous paierez le reste à la livraison. Attention néanmoins aux frais de douane et de TVA. Le soir venu, consacrez-le à un coucher de soleil en Cappadoce, un crépuscule depuis le Pera Palace, revenu à sa grandeur passée, à traverser le Bosphore pour aller manger un yaourt à Kanlica ou encore fumer la shisha sous le musée d’art moderne. Cok Güzel : c’est superbe !
Très beau voyage !
Source: Voyageurs Du Monde